Max Mathez

Un album photo.
Un certificat de maturité.
Des papiers signés.
Un livret de famille.
D’autres photos, orphelines ; sans dates, sans annotations.
Un livret de service.
Des articles de journaux.
Un briquet de soldat.
Une gourmette.
Suzy Vaucher, est décédée le 30 avril dernier.
Elle avait précieusement gardé le contenu de la boîte, depuis le décès de son premier mari.
Le Major Max Mathez.
Beaucoup ne connaissent pas l’existence de la boîte.
Ni celle de Max d’ailleurs.
Mais pour ceux qui se souviennent, la boîte a une valeur inestimable.
Deux objets sont irremplaçables.
Le briquet.
La gourmette.
Deux objets qui ancrent le Major Mathez dans le passé.
Mais qui ne permettent plus d’oublier.
Ils sont la trace d’une vie.
D’une carrière.
D’une renommée.
D’un don.
D’un mariage d’amour aussi.

Ce récit de Noa Line Bassin – écrit dans le cadre de sa maturité gymnasiale obtenue en 2017 – retrace, de manière romancée, la vie du Major Max Mathez. Pendant longtemps, chaque vingt-six septembre de l’année, l’escadrille six survolait le village de Tramelan. Les plus âgés s’en souviennent bien. Les écoliers du collège secondaire avaient pris l’habitude de courir aux fenêtres pour admirer les appareils volants qui effectuaient un passage bas. Leurs enseignants profitaient alors de leur rappeler qui était le Major Mathez.

L’oiseau déchiré, sculpture réalisée par André Ramseyer et qui ornait la tombe du Major, est désormais placée devant le pavillon du cimetière de Tramelan. Peu de citoyens de Tramelan se souviennent du Major. La jeune génération, pour la plupart, n’en a simplement jamais entendu parler.

L'ouvrage contient par ailleurs 30 pages de photos, ainsi que 12 dessins inédits réalisés par Max Mathez.